Eléments terre d'ici" & "De l'invisible au visible
La ville de Saint-Leu accueille dans la salle d'exposition de l'Hôtel des postes les artistes Carine LALLEMAND, C.A.T et Louis BOYER
ÉLÉMENTS TERRE D'ICI
Carine LALLEMAND (C.A.T)
Artiste peintre
Biographie
"Je suis autodidacte depuis plus de dix ans, je me suis formée au fil des années, sous les conseils de différents artistes connus de La Réunion, tels que Charly Lesquelin ou encore Louis Boyer.
La peinture a été pour moi à mes débuts, un exutoire, pour faire face à la maladie de ma fille aînée, et à son décès il y a plus de six ans de cela.
J’aime beaucoup travailler sur l’univers sensuel et féminin, mais j’aime également explorer la peinture des paysages ou la peinture intuitive.
Mes différentes expositions, m’ont permis d’améliorer les détails de mes toiles, des formes et le mélange des couleurs.
Mes tableaux racontent toujours une histoire, et donnent aussi une signification parfois ésotérique ou spirituelle.
Je me laisse toujours emporter par mon imagination."
Carine Lallemand
Démarche artistique
"Pour cette exposition, j’ai voulu mettre en avant les couleurs de notre belle île en y faisant ressortir les 4 éléments de la vie (terre, eau, air, feu).
Mes différentes toiles exposées sont un mélange de souvenirs d’antan sur le patrimoine réunionnais, mais aussi une poésie sur ce que la nature nous offre.
J’utilise essentiellement de la peinture à l’huile pour mes œuvres, mais j’aime aussi jongler avec de l’acrylique pour donner une texture et un visuel original tout en couleurs."
DE L'INVISIBLE AU VISIBLE
Louis BOYER
Peintre
Biographie
Exposition collective depuis 2000 avec l’UDAR et d’autres artistes : Tampon à la salle Beaudemoulin, Sainte Suzanne au Phare, Office du Tourisme, SOFIDER, MJC Bras Panon, Galerie du JIR, Arts’Sénik, Hang’Art, Cité des Arts.
Exposition personnelle : Maison du Volcan (Source Vive), Françoise Mollard (OMS du Port)
A dirigé un atelier de 2000 à 2019 à Saint-Denis « ATELIER LOUIS »
- Juin 2010 : Biennale Auvers sur Oise Paris « 10ème promenade dans l’art d’aujourd’hui »
- Juillet 2019 : Participation au workshop international à Hatya en Thaïlande et exposition au Musée de Hatya
- 20 juillet au 30 septembre 2019 : Exposition à Songkhl Thaïlande
- Décembre 2019 et décembre 2020 : dirige le workshop de Colore l’Est en partenariat avec l’Office Intercommunal du Tourisme (OTI)
- Janvier 2020 et 2021 : Exposition à l’hôtel Saint-Alexis
- Mars 2020 : Création d’un atelier au Domaine des Tourelles à la Plaine des Palmistes
- Janvier à avril 2020 : Exposition « Les hauts murmurent le temps » à la Maison du Volcan
- Juillet 2020 : Exposition collective à l’atelier Louis et peinture et sculpture en direct avec 15 artistes
- Février à avril 2021 : Résidence à Saint-Denis (2 jours par semaine)
- Artiste côté à la Maison Drouot de Lausanne
- 2021 Exposition virtuelle à Maurice
- 2021 Exposition virtuelle en Thaïlande
- 2021 Exposition virtuelle en Corée du Sud
- 2022 Exposition à la Cité du Volcan
Démarche artistique
Depuis son enfance, il voulait peindre et ne rien faire d’autre. A l’école, il passait son temps à dessiner.
« Je ne sais pas ce qui m’a poussé et qui me pousse encore à peindre aujourd’hui mais pour moi, peindre est un acte d’amour », dit-il.
Son style de peinture est figuratif, motivé par une sensation, une idée à partager ou un témoignage comme son travail du moment sur le « tan lontan » et les paysages de La Réunion notamment les hauts de l’île, lieux historiques et mystiques.
Lorsqu’il peint Salazie, Mafate et Cilaos, on ne peut s’empêcher de percevoir la présence de nos anciens à travers les arbres et les sentiers.
On peut distinguer dans son travail une partie liée à la culture réunionnaise à travers les feux de bois et les cases en tôles qui pour lui sont des symboles d’une culture en perdition et qu’il faut à tout prix conserver.
Proche de sa culture, sensible aux énergies, on perçoit fortement dans son travail des arbres avec des entités (énergies), ce que chacun peut ressentir. La présence de l’eau est très importante dans son travail, elle a besoin d’être protégée. Il tente de la déifier et de faire apparaître des esprits des eaux (les ondins) issus de la mythologie germanique.
On peut distinguer dans son travail qu’il tente de rendre visible l’invisible.
Il crée une déesse qu’il appelle « la Déesse de Basalte », déesse qui selon lui, remplace la déesse grecque de l’Amour Aphrodite dans sa tentative d’intégrer une mythologie peu existante à La Réunion. Son travail sur les bassins est remarquable tant la présence de la paréidolie est forte et la volonté de l’artiste à mystifier les bassins de La Réunion dans le but de les protéger.
Lors de son récent voyage en Thaïlande, les Thaïlandais ont nommé sa peinture « spirit painting », ce qui lui convient.
L’artiste est en perpétuel recherche picturale comme une insatisfaction, une absence, un discours non achevé.
Son plus grand souci de peintre, c’est de laisser une trace sur la terre et un peu comme un tapis mendiant, y accrocher son bout de tissu pictural.